TPE Odeurs

3) Comparatif Homme- Animaux

Dans la partie précedente, nous avons pu étudier les differents mécanismes de l'odorat chez les hommes. Cependant l'odorat peut présenter des mécanismes differents qui sont propres à chaque espèces.

Au cours de cette partie nous étudierons les mécanismes et le rôle de l'odorat chez les animaux, puis nous les comparerons avec ceux des Hommes.

L'odorat joue un rôle essentiel chez les animaux, notamment dans les communications avec les congenères, et les relations avec l'environnement ( recherche de nourriture, reconnaissance d'un prédateur, etc ). En effet, les odeurs permettent notamment la reconnaissance individuelle ou l'organisation des comportements sexuels et maternels.

A) Comparatif mammifère et homme.

Le système olfactif des mammifères et de certains vertébrés est le même que chez l'homme. De plus ils présentent tous les deux un organe olfactif qui est logé dans la région anterieur de la tête.

Cependant, l'organe olfactif de l'homme, des mammifères et de ces quelques vertebrés présente des différences :

En effet, on remarque que derrrière les narines, au fond des fosses nasales se trouvent des os turbinaux qui augmentent la surface des épitheliums respiratoires et olfactif ( par exemple la membrane olfactive du chien mesure environ cent trente cm², alors que celle de l'homme recouvre entre 5 et 10 cm² des fosses nasales ), ce qui permet à certaines espèces, telle que le chien, d'avoir un système olfactif bien plus performant que le notre( en effet le qui presente une sensibilité aux odeurs environ 40 fois supérieure à celle des Hommes ).

Schéma de la surface des cavités nasales recouvertes par l'epithelium olfactif chez differentes espèces.

B) Comparatif Homme-Insecte

La perception des odeurs chez les insectes et les Hommes est totalement différente.

En effet, chez les insectes, la perception du goût et des odeurs se fait grâce aux poils, ou sensilles, qui recouvrent leurs palpes buccaux, parfois leurs pattes et leurs antennes. Ces sensilles possèdent des neurones olfactifs que les molécules odorantes atteignent via les nombreux pores qui tapissent la cuticule, couche externe de l'épiderme.

Schéma d'une sensille olfactive

Légende:

P : Pores

LS : lymphe sensillaire

CS : cellules sensorielles

D : dendrites

C : cuticule

C) Comparatif Homme-Poisson

Concernant les poissons, la plupart possèdent des organes sensoriels très développés. Ce sont les chémorécepteur ( cellules spécialisées ) qui sont responsables de leur grande performance à detecter les goûts et les odeurs. Tout comme les Hommes, ils possèdent des narines qui débouchent dans des fosses nasales tapissées sur toute leur surface de neurones olfactifs, capable de percevoir à grande distance l'odeur d'une proie ou d'un prédateur. Ils possèdent aussi de petits organes autour de la bouche appelés "bourgeons du goût" leur permettant de sentir les odeurs.

D) Comparatif Homme-Reptile

Tout comme les hommes, les reptiles sentent les odeurs ambiantes, en respirant par les narines. Lorsque qu'ils dressent la tête en sortant rapidement leur langue, ils font penétrer les odeurs sur leur palais où se trouve d'autres organes sensibles aux odeurs. Ces organes sensibles, leur permettent de percevoir les moindres changements d'odeurs. Certains serpents tels que les boas, ou encore les serpents à sonnette, possèdent d'autres organes sensibles ce qui leur permet de voir de loin dans l'obscurité, de repérer la chaleur d'une proie qui passe.

Ils utilisent notamment ce sens pour chasser, ou repérer un danger.

E) Comparatif Homme-Oiseau

En règle générale, l’odorat est peu développé. Cependant, une espèce se distingue des autres oiseaux: le kiwi

Il utilise, tout comme tout être humain, ses narines pour localiser ses proies. Elles sont situés au bout de leur long bec souple ( à l'inverse de tout autre oiseau, chez qui les narines sont à la base du bec).

Le système olfactif chez le kiwi est bien plus développé que chez tous les autres oiseaux.

Remarque: On remarque chez tous les êtres vivants la présence d'un bulbe olfactif et de neurones olfactifs qui prouve leur importance dans l'existence du sens de l'odorat.