III) sciences et pathologies de l'odorat
Oral de TPE
III) Sciences et Pathologies de l’odorat.
Quel peut-être l’impacte de l’odorat sur nous et au quotidien ?
Nous allons maintenant, pour compléter notre exposer, vous parlez des sciences est des pathologies en rapport avec l’odorat.
1. Relation entre goût et odeurs
Saviez-vous que le sens du goût et de l’odorat sont très fortement lié ?
En fait un aliment n’est pas seulement perçu par les papilles gustatives, mais aussi par des neurorécepteurs olfactifs situés au fonds des fosses nasales. Lorsque l’on mâche un aliment, l’odeur de cet aliment remonte de la bouche vers le nez : cette odeur atteint alors l’épithélium olfactif où des millions de neurocapteurs la détectent.
Les neurocapteurs transforment l’odeur perçue en message pour le cerveau.
/Les neurocapteurs se situent dans le bulbe olfactif et l’épithélium olfactif juste sous le bulbe olfactif : épithélium →bulbe→cerveau/
Mais si ceci explique pourquoi nous sentons un aliment quand nous le mangeons, ça n’explique pas le lien entre la quantité de nourriture ingérée et la perception des goûts et des odeurs.
Pourtant, intuitivement, on connait cette relation : quand on a faim, on est plus sensible aux odeurs (mmmh une boulangerie ! ça sent la brioche chaude !), mais on est écœuré quand on sent certaines odeurs et qu’on est rassasié.
Mais la variété des aliments renouvelle l’envie de manger : si on est rassasié et qu’on nous présente un nouveau plat, notre odorat détecte une nouvelle nourriture et on se remet à manger.
Les chercheurs essayent maintenant de comprendre comment la quantité de nourriture absorbée change les habitudes alimentaires. Ces recherches sont compliquées par le faite qu’il y a autant de perceptions différentes d’un aliment qu’il y a d’individus. En fait, si on peut dire qu’un aliment est sucré pour « qui a goût de sucre » ou salé pour « qui a goût de sel (etc.), on ne peut décrire exactement ce que l’on perçoit. Vous pouvez essayer si vous le voulez !
On remarque aussi que les fumeurs perdent les sens du goût et de l’odorat. Mais ils le récupèrent avec l’arrêt de la cigarette.
2. Les maladies fréquentes du nez
Les troubles de l’olfaction peuvent se traduire de différentes manières. Ce peut être des troubles qualitatifs : le patient transforme une odeur (parosmie), sent une odeur présente dans son organisme (cacosmie) ou imagine une odeur (phantosmie). Ou des troubles quantitatifs : perte partielle (hyposmie) ou complète de l’odorat (anosmie).
Nous allons nous concentrer sur une seule de ces maladies, l’anosmie.
L’anosmie : est la perte totale de l’odorat. L’odorat (comme on l’a déjà vu) est lié au goût, la perte de l’odorat entraine donc une perturbation du goût.
L’anosmie peut être due :
- Un défaut de perméabilité des fosses nasales, ce qui empêche alors les odeurs d’accéder au bulbe olfactif. Ce défaut peut être du à :
- Une sinusite (inflammation d’un sinus)
- Un rhume (infection virale des voies respiratoires
- Un polype des fosses nasales (maladie inflammatoire chronique)
- Une rhinite (irritation ou inflammation des muqueuses de la cavité nasale)
- Un excès de tabac
- L’utilisation de certains médicaments.
- Un défaut de perception due à la destruction des organes sensoriels (comme l’épithélium olfactif). Cette destruction peut provenir de certaines formes d’épilepsie ou d’une atteinte neurologique des centres nerveux de l’olfaction situés dans le cerveau.
L’anosmie peut provoquer une augmentation au risque d’accident domestique, une forme de dépression ou encore une insensibilité aux hormones sécrétées par nos semblables et une perte de la libido.
Aucunes thérapies n’existent vraiment pour soigner la libido. La seule qui existe réellement est celle d’apprendre à vivre avec.
3. L’olfactométrie
Le but de l’olfactométrie est de trouver le seuil de perception d’une odeur pour l’homme représenté par un jury. Pour cela, on va diluer une odeur avec du gaz inodore, puis augmenter la concentration de gaz odorant jusqu’à se que le sujet testant sente cette odeur. Il a alors atteint son seuil de perception de cette odeur. Quand 50% des jurys sente l’odeur, alors on dit que l’on a atteint le seuil de perception de cette odeur.
Pour cela, on utilise un olfactomètre.
Les méthodes affectées à l’olfactométrie sont les mêmes que celles de la toxicologie.
Le jury doit être représentatif de la population et est donc choisi selon des critères spécifiques. Ainsi, les personnes hypersensibles aux odeurs ou atteint d’anosmie ne peuvent être jury. On fait donc passer au jury des tests standardisés avant qu’ils ne procèdent à l’olfactométrie (par exemple avec du N-butanol). Le jury est composé au minimum de 4 personnes.
Les fumeurs peuvent plus difficilement faire partie d’un jury car leur odorat est souvent modifié et leurs vêtements dégagent une odeur perturbante pour les autres jurys. Par ailleurs, les composants du jury doivent être propre, ne pas porter sur eux une quelconque odeur (tel que du parfum) et doivent s’abstenir de boire ou manger durant 30 minutes avant l’olfactométrie.
L’olfactométrie sert ainsi à mesurer les nuisances olfactives. On peut ainsi les réglementer (leur réglementation s’appuie sûr la norme NF EN 13725 en Europe).
/Cette norme définit la méthodologie pour le prélèvement et la détermination d’une concentration d’odeur par olfactométrie dynamique (que l’on vient de présenter). La concentration ainsi obtenue est exprimée en Unité d’Odeurs Européenne par mètre cube d’aire (oue/m^3)./
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